Restauration des rosaces
Les rosaces de Notre-Dame ne sont pas de simples vitraux : ce sont des chefs-d’œuvre du XIIIᵉ siècle, parmi les plus grands diamètres du monde gothique, et des symboles essentiels de l’âme de la cathédrale.
Lors de l’incendie de 2019, elles ont résisté. Mais leur survie ne suffit pas : la chaleur, les chocs thermiques et le vieillissement de la pierre ont fragilisé leurs structures. Aujourd’hui, un chantier d’une grande délicatesse s’ouvre pour préserver cette lumière que des générations ont admirée.
Un héritage unique du XIIIᵉ siècle
À Notre-Dame, les vitraux s’étendent sur près de 10 000 m² de surfaces colorées. Parmi eux, les trois grandes rosaces occupent une place incomparable.
La rose nord, édifiée autour de 1250 par Jean de Chelles, déploie à elle seule près de 13 mètres de diamètre. Véritable prouesse architecturale pour son époque, elle conserve encore ses vitraux d’origine, presque intacts depuis huit siècles.
Au centre, une Vierge à l’Enfant ; autour d’elle, 16 prophètes, puis 32 rois et juges, offrant un immense récit visuel de l’Ancien Testament
Une restauration rendue urgente par le temps et l’incendie
Si les rosaces ont résisté aux flammes, leur environnement, lui, a fortement souffert.
Les pierres qui les entourent sont parmi les éléments les plus sensibles de toute la cathédrale.
Depuis plusieurs mois, les équipes restaurent l’extérieur de Notre-Dame pour traiter les dommages déjà présents avant l’incendie : humidité, pollution, intempéries, fractures invisibles… La pierre, matériau vivant, exige une attention constante.
La prochaine étape :
- la restauration minutieuse des rosaces,
- des façades des croisillons du transept,
- et de la sacristie, dont les sculptures très dégradées nécessitent un travail en profondeur
Aidez-nous à protéger les rosaces de Notre-Dame
En soutenant la restauration des rosaces, vous participez à préserver la lumière même de Notre-Dame, celle qui traverse les siècles et continue d’émouvoir profondément ceux qui la contemplent.
