Vitraux : transparence sur l’affectation de vos dons
Depuis la réouverture de Notre-Dame, de nombreux projets accompagnent la nouvelle vie de la cathédrale. À ce titre, vous êtes nombreux à nous interroger sur ce que financent – ou ne financent pas – les dons confiés au Fonds Cathédrale de Paris. Il est essentiel de vous apporter une information claire, précise et transparente.
Dans le cadre du programme Notre-Dame 2030, les dons sont strictement affectés, à parts égales, à deux missions :
- la poursuite de la restauration de certaines parties de l’édifice, fragilisées par le temps bien avant l’incendie et nécessitant encore des travaux importants (sacristie, rosaces, décors sculptés, sculptures extérieures) ;
- les aménagements intérieurs et projets d’accueil de la cathédrale (aménagement des chapelles, dispositifs d’accueil et de sécurité, signalétique).
Ces dons ne financent pas les nouveaux vitraux contemporains proposés pour certaines chapelles de la nef sud. Ils ne financent pas non plus le réaménagement du parvis ni le futur musée de l’Œuvre.
Concernant les vitraux, le projet s’inscrit dans un cadre distinct. À la suite de la visite du président de la République sur le chantier le 8 décembre 2023, l’État – propriétaire de la cathédrale – a décidé de commander une série de six vitraux pour les chapelles latérales sud de la nef, dans le cadre d’un concours destiné à des artistes contemporains, entendus comme des artistes de notre époque.
Ce projet répond au souhait exprimé par l’archevêque de Paris de faire mémoire de l’incendie de 2019 et de laisser une contribution de notre temps à l’histoire de la cathédrale, dans la continuité des grandes étapes qui l’ont façonnée, notamment au XIXᵉ siècle.
Le diocèse de Paris, affectataire de la cathédrale, est consulté par l’État dans le cadre d’une gouvernance dédiée, via une commission ad hoc. Les vitraux en grisaille de Viollet-le-Duc concernés par ce projet seront déplacés et présentés dans le futur Musée de l’Œuvre, sur le parvis de Notre-Dame, dans des conditions adaptées de conservation et d’exposition.
Une chose est certaine : le coût financier de ces nouveaux vitraux ne sera pas assumé par les donateurs. Il est intégralement pris en charge par l’État, les vitraux étant des meubles par destination et s’intégrant à la structure de l’édifice.
Cette clarification vise un seul objectif : garantir la transparence et le respect de l’engagement des donateurs, en parfaite cohérence avec la mission du Fonds Cathédrale de Paris.